Le Roi des Ogres
chapitre 4 chapitre 5 chapitre 6
Lili était rêveuse. Elle repensait à la mission dont le Mage l'avait chargée : elle devait récupérer le Livre ! Mais elle voyait mal comment s'y prendre : le roi des Ogres était très puissant. Evidemment dans les contes de fée, c'était toujours le plus faible -et le plus malin- qui triomphait des pires difficultés, mais quand même... Il fallait déjà trouver la tanière de ce roi. On devait être dans la bonne direction puisque la forêt devenait de plus en plus sombre et touffue. Bellotte ralait parce qu'il n'y avait plus rien à picorer. Luitne chantonnait, pour une fois pas trop fort "un petit chemin , qui sent la noisette, ce petit chemin, n'a ni queue ni tête". lili trouvait que ça ne sentait pas la noisette mais plutôt une odeur nauséabonde qui venait de Barnabé qui la suivait de près depuis que Bellotte agacée l'avait gratifié d'un coup de serpette qui lui avait légèrement entaillé la joue lorsque le jeune homme avait eu un geste déplacé en direction de son magnifique postérieur.
"Et puis il y a ce Quintescent, le Mage voudrait qu'on s'empare du Livre avant lui...Mais je ne sais même pas à quoi il ressemble ce Quintescent..
Marcello s'adressa à Lili : "Lili, cette corneille noire qui vole de branche en branche nous suit depuis que nous avons quitté le Mage !" "Corneille, que veux tu ? lui cria Lili". Mais celle ci ne répondit pas et continua à survoler le petit groupe. "hé hé , ricana la corneille qui n'était autre que la sorcière, cette péronnelle s'apprête à affronter à la fois le Roi des Ogres et Quintescent ! Ca promet du spectacle !"
L'oie l'avait rejoint dans les airs : "tu n'es pas une vraie corneille, n'est ce pas ? Corneille, corneille, fais gaffe à ton derrière !" chantonna Marcello en lui arrachant vigoureusement une plume de la queue. "Aie ! " s'écria la sorcière en s'enfuyant à grands coups d'ailes, elle décida de garder ses distances. Cette oie stupide l'avait démasquée.
La forêt devint si dense qu'il devenait de plus en plus difficile d'avancer. Heureusement que Bellotte avait sa serpette car il fallait se battre avec les ronces qui envahissaient l'unique chemin. On voyait que plus personne n'était passé par là depuis longtemps. Un silence pesant s'était abattu. On n'entendait plus un chant d'oiseau, plus rien. Lili interrogea une coccinelle qui s'était posée sur une feuille de ronce : "on est encore loin du château de Sire Mogghar ?" " Hein ? vous êtes folles ? Faites demi-tour et courrez le plus vite possible" s'écria la coccinelle. "On ne peut pas, on a une mission : je dois récupérer le Livre, et avant Quintescent" " aucune chance, dit la coccinelle , mais je vois que vous êtes tétues, est ce que c'est ce gars qui sent si mauvais ? Bon, tournez à gauche au prochain buisson, vous y êtes presque...Quand vous entrerez dans le parc du château, attention aux statues, ce n'en sont pas". Et sur cette phrase enigmatique, la coccinelle se signa-elle était croyante- et s'envola. Lili transmis les informations à ses compagnes de route et gifla Barnabé qui lui avait frôlé la cuisse avec sa grosse main boudinée. Luitne avait un peu perdu l'habitude de hurler, elle se demanda si elle n'allait pas se mettre le duvet d'oie dans les narines pour changer...
il n'y avait que lili pour penser que l'antre de l'ogre serait un chateau . le chemin lui même n'etait plus un chemin il fallait marcher sur les bas côtés sinon on risquait de tomber dans des trous grands comme les empreintes de pas d'un geant qqs arbres deracinés trainaient au sol ici on arrachait un arbre pour s'en faire un cure dent probablement . soudain un chien pas plus gros qu'un chihuahua attaqua les fesses de Barnabé avant même d'avoir aboyer deux fois
lili se pencha pour amadouer la petite chose tres enervée
Bellotte se dit que le lieu etait gourmand et qu'il y avait qq chose à y faire .bellotte ne desesperait pas de monter un jour une petite affaire de friandises elle se voyait deja derriere le comptoir d'une echope dont l'enseigne serait" A la fraise Tagada ". bon mais on s'egare dans les pensées à deux ecus de la belle
Luitne entonna "combien pour ce chien dans la vitrine......."mais s'arreta net au loin venaient à grand pas deux energumenes dix fois grands comme elle habillés de guenilles , en grande conversation brassant l'air avec deux grands batons .la trouille lui fit dire deux trois mots assez gras mais assez efficaces pour changer le chihuahua en st Bernard .la bête l'en remercia vivement d'un coup de langue qui la fit tomber à la renverse . Il fallait se cacher ou se montrer sous son meilleur jour lili enfourcha l'oie et partit tourner au dessus de leur tête pendant que les autres cherchaient un endroit sur .Les deux choses informes devant tant de grace et de beauté resterent subjuguès un bon moment ,puis vaquerent à d'autres occupations oubliant l'ojet de leur mission
Le tableau etait magnifique ,le soleil avait percé les frondaisons, Luitne s'etait installé sur le dos du Saint Bernard blanc, l'oie blanche à deux palmes suivait Lili ,Bellotte nous montrait en se baissant ses jupons blancs. L'atmosphère etait virginale même Barnabé ne deparait pas et pour cause .
tout ce beau monde cheminait assez sereinement malgré tout . Grace à son ingeniosité Lili avait detourné l'attention de deux potentiels ennemis on pouvait desormais compter sur elle pour retrouver le livre elle en avait les moyens, les idées et se sentait de plus en plus investie
Lili chargea Luitne qui avait plus de pouvoirs qu'elle de continuer la déco. Chaque trou béant sur le chemin devint une jolie mare avec des nénuphars fleuris où se promenaient des carpes indolentes, chaque tronc d'arbre arraché se remit à faire des pousses, des branches, et des racines côté sol. C'était amusant ces arbres à l'horizontale ! Barnabé cru bon de commenter : "oh ! ke c'est bo !" ("marrant ce dit Lili qui avait voyagé dans le temps, il a déjà le langage texto"). En se retournant elle vit les deux grands escogriffes qui effeuillaient des marguerites en chantonnant "un peu, beaucoup, passionnement...."
La petite troupe reprit le chemin, si on pouvait appeler ainsi cette trace boueuse à travers les ronces. Marcello épargnait ses pieds palmés en chevauchant le saint bernard. Lili les entendait papoter : "mais où va-t-on demanda le chien ?" "le savent elles, elles-même ! s'exclama l'oie." "en tout cas , la Naine est sympa, je me préfère ainsi, le nombre de mollets que je vais croquer moi ! Mais qu'est ce qui pue comme ça ?" "Le garçon. c'est le garçon qui pue. Ca m'a encore coûté quelques plumes". Amusée Lili vient poser un baiser sur la tête douce de son oie. "elle est gentille aussi celle-là, dit le chien. Je ne savais pas que ça existait des bipèdes gentils" "fais gaffe , lui chuchota l'oie à l'oreille : elle comprend notre langage". Lili tapota la tête du chien "toi tu sais où est l'antre de l'ogre, puisqu'il parait que c'est pas un chateau, montre nous le chemin". Le saint bernard prit la tête de la troupe, Marcello toujours sur son dos.
Sur un arbre un corbeau criait "sarko sarko " on approchait .l'air se faisait lourd ,deux cerberes de pierre noire sous leur sourcils de mousse roulaient des yeux .
Bellotte avait serré le rang le seau vide battait ses genoux mais elle ne comptait plus les fraises de son seau pour l'heure elle comptait ses abattis et faisait l'inventaire de son actif une serpette un seau c'etait peu mais il fallait compter sur sa mauvaise humeur et sa force .au passif il y avait ses kilos en trop et sa gorge imposante qui pouvaient ouvrir l'appetit de l'ogre le plus delicat sans compter qu'elle devait avoir un gout de framboise . c'est sur s'il fallait en choisir une elle serait celle là . luitne à part pour parfumer la soupe telle un carré de bouillon kub ,Bellotte ne voyait pas bien ce qu'un ogre pouvait en tirer .Barnabé peut etre ,il avait deja l'allure d'une volaille faisandée ...... elle se mit soudain à penser au sac de la sorciere au present à l'interieur
Luitne sourit en montrant ses quatre dents absentes ,le sac pendait à sa ceinture .on prit le temps de s'asseoir .il s'agissait maintenant et pas dans trois jours de se souvenir de ce qu'avait dit la sorciere . Dans l'equipe pas de botaniste ,rien ne ressemble plus à une feuille qu'une feuille ;qui etait qui? les 5 feuilles furent posées delicatement sur un tapis de moisse on se souvenait vaguement des sorts jetés sur trois d'ent'elles
on reconnut la grande feuille du platane et la fine feuille du frene mais la sorciere n'avait rien dit à leur sujet ,on decida de s'en servir en dernier recours Dans un hallo de lumiere soudain ils virent un hippocampe attaché à un arbre il soufflait comme un boeuf ,la bête semblait epuisée comme apres une longue course . Dans un trou d'eau au milieu d'iris jaune Quintescent des chimeres barbottait .personne ne le connaissait vraiment mais sa reputation n'etait plus à faire ,c'etait un affairiste un beau parleur un escroc .il avait su mettre le roi dans sa poche apres quelques coups d'esbroufe dans quelques contrées lointaines.Pour l'instant il faisait des sauts de carpe .
l'onde etait transparente ainsi qu'aux plus beaux jours . Lili et Bellotte se mirerent dans l'eau et mirent un peu d'ordre dans leur chevelure . le chien sans malice troubla l'eau et la gueule de la chimère fit surface sous le nez des demoiselles .quelle peur!!!!! il avait des dents qui touchaient par terre mais fit tout de même un sourire de politesse
tout la troupe comprit en un eclair à qui ils avaient à faire , même Barnabé avec ses deux synapses .l'oie partit glaner qqs informations vraies aupres de l'hippocampe accablé et de politesse en politesse on fit mine de noyer le poisson ( non ,non les mots ne conviennent pas du moins à ce stade du recit), on fit mine d'etre en goguette . ils avaient pour avantage de connaitre les desseins de quintescent mais lui ne voyait qu'un groupe de hurluberlus venus par erreur se faire devorer dans le royaume de sire Mogghar .
Que t'as dit l'hippocampe ? demanda Lili à Marcello qui venait d'atterir. "Qu'il était épuisé, la route a été longue et il fallait tout le temps faire des étapes pour que Quintescent puisse mouiller ses écailles. Bien sûr ils viennent pour le Livre ! Lili transmit aux copines, Barnabé se curait le nez avec application. Le Mage avait pensé que cette expédition dégrossirait un peu son fiston attardé, mais Lili en doutait. "J'ai une idée, continua Lili, on kidnappe l'hippocampe et ainsi le merlu sera coincé dans sa mare !"
Aussitôt dit , aussitôt fait, Marcello s'envola et se saisit délicatement du frêle animal, bien trop fatigué déjà pour se débattre, Lili l'avait chargée de l'emporter à travers les airs jusqu'à un plan d'eau et de l'y libérer.
"ha, poisson d'avril "ricana Barnabé qui avait vaguement suivi, mais ignorait qu'on était en juin. Et il pouffa derrière sa main crasseuse. "chut !" lui intimèrent les filles, mais trop tard : Quintescent releva un de ses sourcils et son oeuil globuleux chercha dans les airs..
le sol tremblait sous les pas d'un monstre dont le nez frolait la cime des arbres ,avec son gros orteil on aurait pu faire manger un regiment de Gi (Gros Insectes nommés aussi ricains)
Les niaiseux, niaiseuses pour être plus précis, à part Barnabé qui de trouille avait mouillé son pantalon, s'étaient dissimulés derrière un buisson d'épineux. "il va boulotter la dorade" chuchota Bellote, "tant mieux, dit Lili, on en sera débarrassés, et puis avec un peu de chance il n'aura plus faim..." Et elles attendirent alors que le géant se rapprochait, déracinant quelques chênes centenaires au passage. Quintescent plongea dans les profondeurs( il savait faire aussi la planche et du velo sans les mains et pour cause ) et exceptionnellement fit la raie ( oui il avait l'habitude de se coiffer en arriere avec un peu de gomina le genre berlusconi apres les implants mais je m'egare encore )
L'ogre avait du nez ( un drole de pif tout verollé ) et decella de suite l'odeur acide des aisselles et des pieds de Barnabé il le prit par le fond du pantalon avec deux doigts et l'envoya voltiger .pour une fois l'esprit de Barnabé c'etait elevé au dessus de la mélée .dieu seul sait où il allait retomber le monstre avait une mauvaise vue et pris le st Bernard pour un mouchoir usagé .c'etait une chance ces dames etaient sous le saint .
on l'avait echappé belle, il passait son chemin il fallait partir au plus vite avant que quintescent remonte des profondeurs abyssales . C'est au triple galop que nos commeres disparurent sur le dos de Bernard ,dans l'aventure il avait perdu sa sainteté mais avait gagné en virilité .
Marcello revenait il avait largué la bestiole au dessus d'un bassin .il raconta à Lili ce qu'elle avait vu
Lili ne comprenait pas : "pourquoi ne nous a-t-il pas réduits en bouillie ?". Barnabé que l'ogre avait lâché au dessus de la mare, regagna la rive en pataugeant. "au moins il sentira moins mauvais !" pensa Lili. Il courut à les rattraper. "Bon, il faut que nous suivions l'ogre , dit elle à ses compagnes, le Livre est surement sur lui.(il ne lui avait pas fallu longtemps pour le comprendre) Il va peut être se coucher et faire un petit somme, qui sait ? Après tout le Petit Poucet avait bien oté les bottes de son ogre à lui pendant qu'il dormait ! (pour ne pas les perturber, elle ne raconta pas que ce petit poucet c'était elle, lors d'un de ses voyages au pays des contes).
il fallait l'approcher qu'il soit en confiance et ensuite dans son sommeil peut etre.............. Puisque tout ce beau monde s'ennuie à mourir on pourrait user de nos talents respectifs pour offrir quelque chose de drole quelque chose qui capterait l'attention de tous et d'un en particulier .on pourrait ainsi devenir indispensable et de ce fait inconsommable.nous serions dans la place et là peut etre tout serait possible .c'etait une idée lumineuse ,une idée de la fée Lili mais il suffisait pas d'avoir l'idée ,un spectacle , on doit le preparer .
c'etait l'heure de la mise en place ,de la mise en scene ,et peut etre celle de la mise en pli pour Bellotte
Luitne avait peur que quelqu'un propose le lancé de nain ,mais ce ne fut pas le cas les ogres savaient faire ça et venaient de le prouver
les autres se regarderent catastrophés
puis se ravisant
lili proposa de la voltige sur le dos de l'oie et Belotte que pouvait'elle bien faire ? .elle avait qqs bonnes recettes de tartes ,confitures ,gelées mais les ogres n'ont pas un palais tres fin.elle avait un seau ,une serpette et elle pouvait à la rigueur se servir du chien . Une sorte de numero de dressage pouvait etre envisagé .Lili l'aiderait ,mais pour cela il fallait que Bernard soit d'accord
"tu veux dire , Bellote, que nous retrouvons l'ogre et nous lui présentons un magnifique spectacle de cirque ? Avec oie et chien dressés ? Histoire qu'il pense un peu moins à son estomac ou à nous écrabouiller ?" "et puis nous pourrions nous aider des quelques feuilles de la sorcière pour qu'il s'assoupisse à l'issu du spectacle, ou pendant, comme beaucoup de téléspectateurs..." " de téléquoi " "Non, rien, j'ai vu ça, mais ce n'est pas pour maintenant..."répondit Lili qui n'avait pas envie de raconter les 600 années à venir... __exactement il faut mettre de la couleur, le pays de l'ogre me parait assez monotone on s'y e........de
arfarf!! un lecteur attentif aura pu constater qu' au depart c'est une idée lumineuse de lili mais elle semble un peu perdue dans l'espace temps elle ne s'en souvient deja plus (toute apparté une fois lue ,pourra etre effacée bien sur pour ne pas nuire à la cedibilité de notre oeuuuvre hihihi!!! )
Non loin de là celui qu'on prend pour un meluchon un esturgeon accessoirement pour un thon mais globalement pour un c... a toujours l'ouie rouge et fine et entend les propos de ceux qui s'appretent à realiser le spectacle du siecle de quoi faire la nique au cirque de pekin et celui de moscou
"Heu, donc on commence à préparer le spectacle ? interroge Lili, qui , c'est vrai, est un peu perdue devant l'entrain et l'enthousiasme débordant de Bellote. Barnabé ne se le fait pas dire deux fois, il se saisit de trois cailloux et commence à jongler. Ce qui devait arriver arriva, une des pierres alla s'écraser sur le pied de la pauvre Luitne qui poussa un hurlement qu'on l'on a du entendre à cinq lieux au moins
quintescent pensa un instant que le fameux troubadour canadien Dion s'etait joint à la troupe, mais se rendit à l'evidence , la naine avait un bel organe.
leur idée n'etait pas mauvaise il allait les suivre en douce et les devancer quand il s'agirait de saisir l'occasion ,de profiter de la situation .voila que maintenant il jouait à l'anguille chemin faisant il vit le col du chien pelé....... voila que j'affabule non le chien etait superbe son poil blanc comme neige aurait palir d'envie un villepin (villepin :chien galeux d'un vilain) chemin faisant donc ils ne croiserent personne (ça repose un peu )et arriverent au pays de sire Mogghar.
Les ogres avaient la bouche bée il faut dire que Luitne ouvrait la marche en chantant" le temps des cathedrales "suivait Barnabé des fleurs dans le cheveu pauvre jonglant avec des boules de mousse verte, Marcello volait en rase motte avec Lili sur son dos qui en rajouté une couche dans la graciosité ,Bellotte fermé la marche en tenant le Bernard en laisse .(pour la petite histoire Belotte avait toujours rêver de tenir un Bernard en laisse ) son seau en bandouilliere elle jouait le heraut annonçant le spectacle du soir même